Voilà désormais plusieurs semaines, voire plusieurs mois, que la gauche ne parle plus d’une seule voix. Que ce soit sur les questions de censure de François Bayrou, sur la réponse à apporter à la mobilisation du Rassemblement national après la condamnation de Marine Le Pen pour «détournement de fonds publics», les positionnements ne cessent de diverger entre anciens camarades du (feu) Nouveau Front populaire. Et ce n’est pas l’examen de la loi dite «Paris-Lyon-Marseille» ou PLM prévu ce lundi 7 avril dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale qui va faire mentir ce postulat.
Porté par quatre macronistes parisiens, le texte vise à revenir sur une loi de 1982, créant un régime spécifique à ces trois villes pour les élections municipales. Depuis cette date, les électeurs y votent par arrondissements ou secteurs et non à l’échelle de la municipalité. «Nous voulons que la règle qui veut qu’un Parisien égale une voix, un Lyonnais égale une voix, un Marseillais égale une voix, soit respectée, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui» martèle le député