Ex-figure du gouvernement Castex, désormais simple députée Renaissance de la Somme, Barbara Pompili sait encore comment faire parler d’elle. Visage de la faiblarde aile gauche de la macronie, avec son micro-parti En Commun, l’ancienne ministre a laissé planer lundi, auprès de BFMTV, la menace de ne pas voter la réforme des retraites. «Le choix de repousser l’âge de départ à la retraite nécessite en face des mesures réparatrices très ambitieuses», avance-t-elle, déplorant des «injustices sociales» créées par la réforme. «Barbara est très isolée. Elle ne représente qu’elle-même», grince un député Renaissance proche de l’Elysée. Outre Pompili, En Commun compte encore trois députées après avoir perdu de nombreux sièges aux dernières législatives : Cécile Rilhac, Mireille Clapot et Stella Dupont.
L’art de flirter avec la ligne rouge
«Nous ferons des propositions demain», a soufflé l’ex-ministre à Libération avant de s’engouffrer ce mardi après-midi dans l’hémicycle pour la séance des questions au gouvernement. Avec ce sens du teasing, Pompili et ses trois comparses sont assurées d’avoir toute l’attention des médias, et de l’exécutif, pour pousser leurs amendeme