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Alors qu’ont débuté ce jeudi 27 février trois mois de négociations pour revoir la copie de la dernière réforme des retraites, rien n’indique qu’un accord pourra être trouvé entre le patronat et les syndicats de salariés. Chacun semble camper sur ses positions, bien décidé à ne rien lâcher. Force ouvrière, la troisième force syndicale du pays, a même déjà quitté ce «conclave» en dénonçant une «mascarade». Il y a probablement une part de posture dans les déclarations liminaires, mais la perspective d’une impasse n’est pas la moins crédible. S’agit-il simplement d’aménager la réforme, donc sans en remettre en cause les piliers, ou de l’abroger purement et simplement ? Politiquement, l’enjeu de revenir ou non sur le passage de l’âge légal à 64 ans sera évidemment le marqueur majeur mais le patronat le refuse. Cela ne veut pas dire que d’autres sujets, comme l’emploi des séniors ou une meilleure prise