Leur film de rentrée sera-t-il la Mélodie du bonheur ou l’horrifique Souviens-toi… l’été dernier ? Les macronistes ont beau se réjouir de l’embellie des chiffres de la croissance et du chômage et rêver de lendemains qui chantent, ils savent qu’ils peuvent à tout moment être rattrapés par la crise sanitaire. Il y a un an, à la même période, le nouveau gouvernement de Jean Castex s’apprêtait à présenter en grande pompe le plan de relance et son enveloppe de 100 milliards d’euros, avant que la deuxième vague du Covid-19 ne rende la séquence inaudible. «Le facteur qui change tout est que 80 % de la population éligible est vaccinée, argue le délégué général de La République en marche, Stanislas Guerini. Il serait illusoire de penser que l’on maîtrise à 100 % la situation sanitaire, mais cela nous donne le sentiment que l’on a un peu plus notre destin entre les mains. Davantage qu’il y a un an en tout cas.» Certes, Olivier Vér
Politique
Réformes : l’exécutif cherche sa fenêtre de tir
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Emmanuel Macron à l’Elysée, le 31 mai. (Albert Facelly/Libération)
publié le 24 août 2021 à 22h57
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