(Ce mezzé est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
La ligne verte
Jean-Yves Le Drian aurait pu retenir la leçon de Gérard Collomb et d’Alain Juppé. Une succession, ça se travaille, au risque sinon de faire gagner des écologistes. Par refus de s’exprimer clairement, le patron du quai d’Orsay a laissé se développer une guerre fratricide entre deux de ses héritiers. Loïc Chesnais-Girard, son successeur à la tête de la Bretagne, bastion socialiste depuis 2004, a refusé l’investiture des Marcheurs, et fait la course au nom du parti à la rose. Résultat, il doit affronter son ancien vice-président à l’environnement Thierry Burlot, soutenu par LREM, le Modem et l’UDI. Lequel prétend avoir la faveur de l’ancien baron socialiste. «Il m’a aidé, il m’a soufflé des noms et il m’aide encore. Il s’exprimera et cela fera la différence», insistait-il vendredi auprès du site Actu.fr. Ce lundi, Le Drian sort enfin de son mutisme dans Ouest-France