Le «non merci» de François Bayrou est tombé ce mercredi 7 février en début de soirée. «Je n’entrerai pas au gouvernement», a annoncé le président du Modem dans une déclaration à l’AFP. Faute d’un «accord profond sur la politique à suivre», l’allié historique d’Emmanuel Macron depuis 2017, pressenti pour rejoindre le gouvernement Attal après sa relaxe lundi dans l’affaire des assistants parlementaires du Modem, a finalement mis un terme à une hypothèse qu’il a contribué à alimenter pendant trois jours. Alors que la liste complète des ministres délégués et secrétaires d’Etat devait être annoncée mardi, puis «a priori» mercredi, jusqu’à un énième report, au mieux à ce jeudi, François Bayrou a justifié son non-retour au gouvernement par des désaccords stratégiques avec Emmanuel Macron et Gabriel Attal. Avec des mots inhabituellement durs. «Il y avait deux domaines qui me paraissaient mériter un engagement plein : le ministère de l’Education, qui connaît aujourd’hui une crise de confiance qui vient de loin et que je croyais que l’on pouvait corriger, a avancé le maire de Pau. Mais de nombreuses discussions m’ont fait conclure à une différence d’approche sur la méthode à suivre qui me paraît rédhibitoire.» Une position en contradiction avec la volonté du duo exécutif de cr
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Remaniement : François Bayrou renonce au gouvernement d’Attal faute de preuves
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Le leader du Modem, François Bayrou, assiste à une réunion lors de l'université de rentrée du parti à Guidel, dans l'ouest de la France, le 1er octobre 2023. (Fred Tanneau/AFP)
publié le 7 février 2024 à 19h41
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