La politique ? Allez comprendre… La polytechnicienne qui, enfant, s’était plongée à corps perdu dans l’étude des sciences et des maths, doit décidément peiner à y trouver une logique. Voilà six mois, le fiasco de sa stratégie pour rallier la droite à sa réforme des retraites avait failli coûter son poste à Elisabeth Borne. Son ambitieux rival, Gérald Darmanin, évincé de justesse à la porte de Matignon, la Première ministre avait rempilé mi-juillet, sans excès d’enthousiasme présidentiel. Ce lundi 8 janvier, la voici débarquée, deux semaines après avoir réussi à faire passer, au forceps, la très contestée loi sur l’immigration et rattrapé au bord du gouffre ce texte porté – et un peu planté – par son ministre de l’Intérieur, le même Gérald Darmanin.
Avec sa lettre de démission remise au chef de l’Etat dans laquelle elle explique qu’il lui «faut présenter la démission de [son] gouvernement» et elle se dit «guidée par le souci constant [...] d’aboutir à des résultats rapides et tangibles p