Jusqu’à la fin de la semaine dernière, son nom circulait comme l’un des favoris pour Matignon. Son entourage martelait le même message : «Il n’a pas du tout envie d’y être. C’est malgré lui que son nom circule. Etre aux Armées a toujours été son rêve.» Son souhait a été exaucé, peut-être au-delà de ses espérances. Lundi après-midi, il battait les pavés glacés de la cour d’honneur des Invalides pour sa deuxième cérémonie des vœux aux Armées, pile au moment où la Première ministre Elisabeth Borne était reçue à l’Elysée afin de préparer son remplacement par Gabriel Attal à Matignon.
Arrivé à 15 h 10 avec dix minutes de retard peu protocolaire, alors que les militaires en tenue de cérémonie grelottaient sous un ciel lourd de neige, le ministre des Armées a distribué des décorations avant d’appeler soldats et industriels à faire preuve de «courage» et d’«audace», et à «s’adapter» pour être «prêts» à affronter une longue liste de «menaces». Un discours dans la continuité de celui de l’an dernier, dans un contexte de guerre en Ukraine et au Proche-Orient.
Plus jeune ministre de la défense nationale depuis 1792
Avec l’adoption d’une nouvel