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Renaissance aborde les municipales 2026 avec «humilité»

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Élections municipales 2026dossier
Après des résultats médiocres en 2020, le parti présidentiel affiche des objectifs vaporeux pour 2026, à un an de l’échéance électorale. Une façon pudique d’évoquer des difficultés qui s’annoncent bien réelles.
Le patron de Renaissance, Gabriel Attal, à Bordeaux, le 13 février 2025. (Christophe Archambault /AFP)
publié le 21 mars 2025 à 7h48

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On ne perd pas sans regret, même ses pires habitudes. C’est donc avec les slides éclatantes d’un PowerPoint que Renaissance a officiellement «lancé» sa campagne pour les municipales de 2026, à un an de l’échéance, lors d’une conférence de presse organisée jeudi 20 mars au siège parisien rue du Rocher (XVIIIe). Des visuels léchés avec beaucoup d’images et de couleurs, et des gros caractères en lettres capitales, pour tourner autour du pot. Car si un parti se présente à des élections en espérant les gagner, les choses ne s’annoncent pas sous les meilleurs auspices pour la boutique présidentielle, récupérée par Gabriel Attal en décembre.