En marche ! puis La République en marche et Renaissance aujourd’hui… avant un quatrième changement de nom ? Le parti présidentiel s’apprête à connaître, peut-être, une nouvelle transformation nominale. Son secrétaire général, Gabriel Attal, a lancé une consultation interne sur un éventuel changement de nom. Ce choix n’est pas isolé.
Si certains, comme le Parti socialiste ou le Parti communiste français, résistent au changement depuis plusieurs décennies, ils font figure d’exception dans un paysage marqué par la fluidité. Changer le nom d’un mouvement est une pratique désormais banalisée dans la vie politique française. Le nombre de partis officiellement enregistrés est passé de 23 en 1990 à 652 en 2025, selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Cette inflation a entraîné une multiplication des noms et une transformation de leur nature : exit les sigles et les appellations longues, place aux termes courts, mémorisables, s’éloignant du registre partisan et lexicalement plus ou moins forts. Pour des raisons pratiques, stratégiques ou symboliques, le phénomène s’est accéléré depuis les années 2010. Et notamment chez les gros appareils.
Les Républicains
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