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Renaissance, Les Ecologistes, LR : la tentation permanente du changement de nom des partis français

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Le camp présidentiel réfléchit à changer une quatrième fois de nom en moins de dix ans. Une stratégie utilisée par le monde politique hexagonal pour des raisons pratiques, stratégiques ou symboliques.
Lors du lancement du mouvement En marche par Emmanuel Macron, en 2016. (Thomas Samson/AFP)
par Karl Pasquet
publié le 6 août 2025 à 18h24

En marche ! puis La République en marche et Renaissance aujourd’hui… avant un quatrième changement de nom ? Le parti présidentiel s’apprête à connaître, peut-être, une nouvelle transformation nominale. Son secrétaire général, Gabriel Attal, a lancé une consultation interne sur un éventuel changement de nom. Ce choix n’est pas isolé.

Si certains, comme le Parti socialiste ou le Parti communiste français, résistent au changement depuis plusieurs décennies, ils font figure d’exception dans un paysage marqué par la fluidité. Changer le nom d’un mouvement est une pratique désormais banalisée dans la vie politique française. Le nombre de partis officiellement enregistrés est passé de 23 en 1990 à 652 en 2025, selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Cette inflation a entraîné une multiplication des noms et une transformation de leur nature : exit les sigles et les appellations longues, place aux termes courts, mémorisables, s’éloignant du registre partisan et lexicalement plus ou moins forts. Pour des raisons pratiques, stratégiques ou symboliques, le phénomène s’est accéléré depuis les années 2010. Et notamment chez les gros appareils.

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