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Renaissance: Stéphane Séjourné esquisse les contours du nouveau parti macroniste

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Les militants se prononceront les 16 et 17 septembre, lors d’un congrès à Paris, sur les statuts, la direction et la charte des valeurs de la nouvelle écurie présidentielle.
Les cadres des formations politiques du futur parti présidentiel Renaissance, Clément Beaune, Amélie de Montchalin, Franck Riester, Olivier Dussopt et Stéphane Guerini, réunis dans le cadre d’un séminaire de travail à Metz, le 27 aout. (Abdesslam Mirdass/Hans Lucas pour Libération)
publié le 2 septembre 2022 à 15h04
(mis à jour le 2 septembre 2022 à 15h05)

Petit à petit, les contours du nouveau parti présidentiel se dessinent. Après des semaines de discussions, de dîners à l’Elysée, de négociations avec les micros partis amis et de recherche de définition pour le macronisme, une date est fixée pour l’avènement de Renaissance, la formation censée remplacer La République en marche. Les macronistes se retrouveront les 16 et 17 septembre lors d’un congrès au Carrousel du Louvre, dans le centre de Paris, pour lancer la fusée dans un lieu fort de sens. C’est là, le 7 mai 2017, qu’Emmanuel Macron fraîchement élu avait prononcé son discours après une marche en solitaire, l’air grave, sur l’Ode à la joie de Beethoven. «C’est là aussi que la République a résisté contre la ligue d’extrême droite qui voulait assiéger le Palais-Bourbon en 1934», explique le futur patron du Renaissance Stéphane Séjourné au Parisien.

Pendant deux jours, les soutiens du président de la République seront appelés à voter les statuts, la direction et la charte des valeurs de la nouvelle structure avant une proclamation des résultats le 17 septembre. Près de 23 000 adhérents de LREM sont pour l’heure ins