Ils ne connaissaient pas Lucie Castets avant le 23 juillet, avant que son nom mette enfin le NFP d’accord et, aujourd’hui, ils l’acclament à chaque fois qu’il est prononcé. Les centaines de militants réunis pour les 40es journées d’été des Ecologistes à Tours (Indre-et-Loire) – 4 500 personnes sont attendues pendant ces trois jours – ont réservé un accueil enthousiaste à la «candidate» du Nouveau Front populaire (NFP) à Matignon pour son premier meeting, où interviennent aussi d’autres membres du NFP, comme le communiste Léon Deffontaines ou l’insoumise Aurélie Trouvé, des économistes, des personnalités associatives et syndicales. Le premier d’une série, puisqu’elle se rendra dans les prochains jours aux autres universités des partis du NFP.
Sur scène, Lucie Castets a rappelé pourquoi elle a accepté cette mission qu’elle qualifie d’«audacieuse» et non d’«impossible» : «Le 9 juin, j’ai eu peur, j’ai eu la trouille, j’ai pensé que l’extrême droite contre laquelle je milite depuis des années pouvait vraiment arriver au pouvoir. Alors j’ai dit oui.» Et de prévenir : «Je ne compte pas m’arrêter là.» Dans ce discours d’une dizaine de minutes, elle a insisté sur la bifurcation idéologique, qu’il est possible selon elle de concrétiser en faisant «sauter deux verrous, l’austérité et la justice sociale», sur les services publics, et sur un changement de méthode pour donner «le cap d’une France rassemblée, juste et solidaire».
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