La pause estivale a clairement fait du bien aux députés macronistes qui ont enchaîné sur le terrain deux campagnes électorales, l’installation de la nouvelle Assemblée et les premiers débats laborieux sur l’état d’urgence sanitaire ou le pouvoir d’achat. Avec le rab de septembre, les vacances ont aussi aidé à cogiter. Qu’ils siègent à Renaissance, au Modem ou à Horizons, les députés n’ont pas l’intention de repartir en octobre comme en juillet. Ils l’ont bien fait savoir au gouvernement, via leurs chefs respectifs, avant la reprise des travaux à l’Assemblée nationale, ce lundi : plus question d’endurer non-stop les séances dans l’hémicycle pour s’assurer que les votes passent (ric-rac) face à des oppositions au taquet.
Dans le précédent quinquennat, quand le pléthorique groupe LREM avait la majorité absolue, les marcheurs devaient assurer une permanence d’une semaine, séances de nuit comprises, toutes les trois semaines. Cet été, alors que les trois groupes soutenant le président de la République arrivent péniblement à 250 députés sur 577, la «majorité relative» ne pouvait plus se permettre cette organisation par roulement. A la guerre comme