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Ni de gauche

Rentrée politique : les figures de Renaissance priées de ne pas se mêler aux insoumis

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Du 23 au 27 août se tiendront les universités d’été de La France insoumise à Valence. Selon le secrétaire général du parti d’Emmanuel Macron, la participation de ses membres n’y serait «ni appropriée, ni souhaitable», contrairement à l’an passé.
Lors de la dernière journée d'été de La France insoumise en 2022, pendant le discours de clôture de Jean-Luc Mélenchon à Valence (Drôme). (Denis Allard/Libération)
par Eléna Roney
publié le 15 août 2023 à 16h36

Les universités d’été de LFI seront boudées cette année par le parti présidentiel Renaissance, dont certains membres avaient pourtant été conviés par les organisateurs. L’année dernière, elles avaient accueilli trois membres du gouvernement : la ministre des Petites et Moyennes Entreprises Olivia Grégoire, le ministre des Transports, Clément Beaune et l’alors secrétaire d’Etat à l’Economie sociale et solidaire, Marlène Schiappa.

Comme l’a rapporté lundi Franceinfo, les membres de Renaissance ont été priés par leur secrétaire général Stéphane Séjourné de ne pas se rendre aux Amfis, du 23 au 27 août à Valence, dans la Drôme. La consigne a été donnée au début de l’été lors d’un bureau exécutif de Renaissance. «Il a indiqué que ce ne serait ni approprié, ni souhaitable. Ça a fait consensus, il n’y a pas eu de débat, on s’est tous alignés là-dessus» affirme Arthur Empereur, directeur de la communication du parti et conseiller communication de Stéphane Séjourné, qui précise qu’il ne s’agit pas d’une consigne gouvernementale. La demande serait liée à «la remise en cause des institutions et des principes républicains par LFI» ainsi qu’au «comportement des députés insoumis tout au long de l’année, leurs provocations et leur attitude dans l’hémicycle, explique le conseiller. On ne souhaite pas donner de crédit à leurs thèses.»

Arthur Empereur balaye d’un revers de la main les critiques taxant Renaissance de parti de censure ou antidémocratique : «Ce qui no