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Mobilisation

Rentrée sociale : après l’appel à manifester de LFI, les syndicats veulent «faire monter les choses»

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La CGT, la FSU et Solidaires vont se mobiliser ensemble pour demander l’abrogation de la réforme des retraites, une hausse des salaires et un meilleur maillage territorial de services publics. La date du 1er octobre a été choisie.
A Paris, le 27 juin 2024, lors d'une manifestation contre le maintien du projet de réforme de l'assurance chômage. (Valérie Dubois/Hans Lucas via AFP)
publié le 28 août 2024 à 10h41
(mis à jour le 28 août 2024 à 20h20)

«Un cran supplémentaire.» Dans les rangs de la Fédération syndicale unitaire (FSU), syndicat de fonctionnaires fortement implanté dans l’enseignement secondaire, le communiqué du président de la République, lundi 26 août, fermant la porte à la nomination d’un ou une Première ministre du Nouveau Front populaire «a beaucoup fait réagir les militants», selon Benoît Teste, son secrétaire général. Mais devant cette colère et ce «véritable problème démocratique», le syndicat est toujours face au même dilemme : comment dénoncer cette mise sur la touche d’une force politique dont le programme reprend une bonne partie de ses revendications, sans sortir de son rôle «qui n’est pas de dire qui doit être à Matignon» ? Et que faire de cette date de mobilisation du 7 septembre décidée par les organisations de jeunesse et à laquelle La France insoumise s’associe bruyamment ? Mercredi 28 août en fin de journée, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a annoncé que son syndicat n’appelait pas formellement à cette mobilisation, tout en espérant qu’elle serait «réussie».

«Mobilisation de conquête»

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