«Un cran supplémentaire.» Dans les rangs de la Fédération syndicale unitaire (FSU), syndicat de fonctionnaires fortement implanté dans l’enseignement secondaire, le communiqué du président de la République, lundi 26 août, fermant la porte à la nomination d’un ou une Première ministre du Nouveau Front populaire «a beaucoup fait réagir les militants», selon Benoît Teste, son secrétaire général. Mais devant cette colère et ce «véritable problème démocratique», le syndicat est toujours face au même dilemme : comment dénoncer cette mise sur la touche d’une force politique dont le programme reprend une bonne partie de ses revendications, sans sortir de son rôle «qui n’est pas de dire qui doit être à Matignon» ? Et que faire de cette date de mobilisation du 7 septembre décidée par les organisations de jeunesse et à laquelle La France insoumise s’associe bruyamment ? Mercredi 28 août en fin de journée, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a annoncé que son syndicat n’appelait pas formellement à cette mobilisation, tout en espérant qu’elle serait «réussie».
«Mobilisation de conquête»
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