Menu
Libération
Chez Pol

Retailleau attaque l’Etat de droit : Barnier ne recadre pas, la gauche de la macronie se réveille et l’aile droite légèrement choquée

Article réservé aux abonnés
Matignon se contente d’un no comment sur les nouveaux propos pas très République-friendly du ministre de l’Intérieur, qui révoltent une partie de la macronie.
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, à l'Elysée le 23 septembre. (Albert Facelly/Libération)
publié le 30 septembre 2024 à 12h07

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Bruno Retailleau bénéficie-t-il d’une dérogation aux règles imposées par Michel Barnier à ses ministres, à savoir ne pas faire «d’esbroufe» et «agir plus que communiquer, agir avant de communiquer» ? En tout cas, la com du ministre de l’Intérieur est inversement proportionnelle à son action, forcément encore maigre vu qu’il n’a été nommé qu’il y a dix jours.

C’est ainsi qu’on a retrouvé notre sémillant ministre catho-réac en pleine forme dominicale, dimanche 29 septembre, dans une double interview au JDD de Bolloré et à LCI, réclamant un référendum sur l’immigration (qui nécessiterait de modifier la Constitution), le retour de la double peine et la remise en cause de l’Etat de droit, «pas intangible, ni sacré».

Barnier ne recadre pas

Des propos pas très «arc républicain» friendly, autant dénoncés à gauche que sal