Menu
Libération
Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen

Retrait de Tubiana : plus le temps passe, plus le NFP s’éloigne du pouvoir

Article réservé aux abonnés
L’annonce de la diplomate, ce lundi 22 juillet, illustre une nouvelle fois la difficulté du NFP à accoucher d’un nom qui fasse consensus en son sein. Pour de bonnes, mais aussi pour de très mauvaises raisons, et surtout dans un contexte déprimant qui exige un sursaut collectif.
Laurence Tubiana en Egypte le 16 novembre. (Joseph eid/AFP)
publié le 22 juillet 2024 à 12h33

Pour ne rater aucun billet de Jonathan Bouchet-Petersen, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques

Deux semaines que le Nouveau Front populaire a fini en tête du scrutin législatif, sans majorité absolue à l’Assemblée nationale. Deux semaines que la chronique de son incapacité à choisir pour Matignon un nom qui fasse consensus en son sein désespère ou agace les près de 9 millions d’électeurs qui ont voté pour ce cartel électoral dès le premier tour. Deux semaines qu’Emmanuel Macron cherche à diluer la sanction qui a visé son camp dans les urnes en profitant de la pause estivale et des Jeux olympiques qui s’ouvrent vendredi 26 juillet. Deux semaines que la classe politique n’est clairement pas à la hauteur du moment, avec un Rassemblement national qui ne peut que s’en frotter les mains et même s’en lécher les babines.

Alors qu’un pas de deux parlementaire semble prendre forme entre les macronistes et la droite de Laurent Wauquiez, ce lundi matin, c’est donc Laurence Tubiana qui a décidé de jeter l’éponge, actant que sa candidature pour Matignon, soutenue par les socialistes, les écologistes et les communistes, ne faisait pas l’unanimité au sein du Nouveau Front populaire. Autrement dit, que les insoumis s’y opposaient comme les socialistes l’avaient fait pour celle d’