Menu
Libération
Tour d'horizon

Retraite par capitalisation : de Renaissance au RN, ceux qui en veulent… ou pas

Article réservé aux abonnés
L’idée fait son chemin dans les partis de droite, entre ceux qui l’envisagent franchement et ceux où elle reste encore minoritaire.
Gérald Darmanin a réunit son mouvement, Populaires, sur le thème de la retraite par capitalisation, mercredi 11 juin à Paris. (Albert Facelly/Libération)
publié le 13 juin 2025 à 17h51

69 ans, le bel âge pour commencer une carrière dans le stand-up. Plus Droopy que jamais, le député Renaissance Eric Woerth ironise sur le bel «avenir» politique qui attend les auteurs, comme lui en 2010 sous Nicolas Sarkozy, d’une réforme des retraites impopulaire. Assis face à lui, un autre ex-ministre du Travail ne peut qu’acquiescer. Olivier Dussopt, encore régulièrement pris à partie dans la rue pour son rôle dans le recul de l’âge de départ à 64 ans en 2023, a préféré partir travailler dans le privé après la dissolution. La salle de l’Espace Chaptal (IXe arrondissement de Paris) se gondole encore en écoutant Woerth vanter la Suisse, son «chocolat», ses «vaches sympas», et surtout son modèle de retraite par capitalisation.

«Effets de mode»