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Retraites : la gauche et la «tactique du pivert» contre Macron

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Les socialistes, comme leurs alliés de la Nupes, misent sur le référendum d’initiative partagée pour poursuivre la bataille contre la réforme des retraites jusqu’à faire «craquer» la majorité relative.
Les principaux représentants de la Nupes le 17 janvier à Paris : Mathilde Panot (LFI), Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (EELV), Fabien Roussel (PCF) et François Ruffin (LFI). (GAUTHIER BEDRIGNANS/Hans Lucas via AFP)
publié le 13 avril 2023 à 11h36

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Les opposants à la réforme des retraites n’ont pas mis tous leurs œufs de Pâques dans le même panier constitutionnel. S’ils espèrent une censure totale de la réforme par les «sages», ils misent aussi (surtout ?) sur une validation du référendum d’initiative partagée (RIP) déposé par les parlementaires de la Nupes, même si la procédure a, in fine, peu de chances d’aboutir.

«Si le Conseil constitutionnel n’invalide pas le projet de loi, ce n’est pas possible qu’il invalide le RIP», veut croire un dirigeant socialiste pour qui «un type normalement constitué aurait déjà renoncé à cette réforme». Et le même de développer : «Si 5 millions de personnes signent, je mets au défi le pouvoir de faire comme si cela n’existait pas. Sachant que Macro