Alors que la gauche continue de réclamer l’abrogation de la dernière réforme des retraites, la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a promis un dialogue «sans tabou» sur de possibles retouches du système – tout en appelant les oppositions à ne pas y «rentrer avec des conditions préalables».
Celle qui occupait les mêmes fonctions dans le gouvernement de Michel Barnier juge «absolument indispensable» d’aboutir à un «diagnostic partagé» sur les effets de cette réforme, menée en 2023 par la Première ministre d’alors, Elisabeth Borne, et qui a principalement reporté à 64 ans l’âge légal de départ à la retraite. La ministre envisage que cette réforme soit l’un des sujets sur lesquels les Français seront amenés à «trancher» en 2025, selon l’expression employée par Emmanuel Macron dans ses vœux du 31 décembre. Elle n’a cependant pas clarifié la méthode pour ce faire : «Ça peu