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«7 mars, on bloque tout.» En plus de nourrir une caisse de grève, les insoumis lancent une campagne de tracts pour mobiliser pour le 7 mars, prochain rendez-vous d’importance de grèves et de manifs contre la réforme des retraites. Et ce alors que l’intersyndicale a réaffirmé mardi sa volonté de «mettre la France à l’arrêt» ce jour-là. Car la Nupes le sait pertinemment : elle ne peut pas compter sur un Sénat à majorité de droite pour empêcher cette impopulaire réforme d’aller au bout. «C’est la seule manière d’obtenir le retrait de cette réforme et d’obliger le gouvernement à reculer. Si on veut obtenir le retrait de ce texte de loi, c’est dans la rue. […] Le rapport de force, il s’organise dans la rue», développait sur France 2 Manuel Bompard, le président de LFI. «Mettre le pays à l’arrêt, ce n’est pas rien quand c’est l’ensemble des syndicats qui le disent. Le 7 mars, j’appelle les Français à mettre le pays à l’arrêt», lançait aussi Olivier Faure, le premier des socialistes, sur le même plateau.
Le billet de Thomas Legrand
Tout miser sur le mouvement social plutôt que sur le processus pa