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Retraites : la Nupes s’en remet au 7 mars

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Les opposants à la réforme des retraites ne peuvent pas compter sur le Sénat (ni vraisemblablement l’Assemblée) pour bloquer le gouvernement. Ils misent sur la mobilisation sociale et le blocage du pays annoncé par l’intersyndicale.
A Saint-Brieuc, le 16 février, des manifestants contre la réforme des retraites. (EMMANUELLE PAYS/Hans Lucas via AFP)
publié le 23 février 2023 à 12h05

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«7 mars, on bloque tout.» En plus de nourrir une caisse de grève, les insoumis lancent une campagne de tracts pour mobiliser pour le 7 mars, prochain rendez-vous d’importance de grèves et de manifs contre la réforme des retraites. Et ce alors que l’intersyndicale a réaffirmé mardi sa volonté de «mettre la France à l’arrêt» ce jour-là. Car la Nupes le sait pertinemment : elle ne peut pas compter sur un Sénat à majorité de droite pour empêcher cette impopulaire réforme d’aller au bout. «C’est la seule manière d’obtenir le retrait de cette réforme et d’obliger le gouvernement à reculer. Si on veut obtenir le retrait de ce texte de loi, c’est dans la rue. […] Le rapport de force, il s’organise dans la rue», développait sur France 2 Manuel Bompard, le président de LFI. «Mettre le pays à l’arrêt, ce n’est pas rien quand c’est l’ensemble des syndicats qui le disent. Le 7 mars, j’appelle les Français à mettre le pays à l’arrêt», lançait aussi Olivier Faure, le premier des socialistes, sur le même plateau.

Tout miser sur le mouvement social plutôt que sur le processus pa