Censurera ? Censurera pas ? Omniprésente dans les débats internes du Parti socialiste en début d’année au moment de l’examen du budget 2025 – le premier de François Bayrou – la question de faire tomber ou non le gouvernement va se reposer dans les prochains jours pour le parti à la rose. Mardi 17 juin, le conclave sur les retraites doit prendre fin et la probabilité d’en voir sortir un accord entre les syndicats et le patronat est très faible. Chaque parti aura alors à se positionner en fonction des annonces de Matignon sur ce sujet explosif. Notamment les députés PS qui, il y a quelques mois, ont décidé d’épargner au Béarnais un renversement prématuré. «C’est un peu une heure de vérité. Ce que nous jouons c’est l’image du PS», pose le député d’Indre-et-Loire Laurent Baumel, favorable à une censure de François Bayrou.
En février dernier, les socialistes avaient pris le chemin inverse de leurs partenaires, qui constituaient encore le Nouveau Front populaire. Alors que les insoumis, les communistes et les écologistes avaient tranché sans difficulté pour une censure du Premier minis