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Droite

Revalorisation des salaires : chez LR, à chacun sa recette miracle

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Election Présidentielle 2022dossier
Les candidats au congrès du parti misent sur les primes et les baisses de cotisations pour redresser le pouvoir d’achat.
Xavier Bertrand, le 26 janvier lors de la visite d'une entreprise d'équipementier ferroviaire à Hirson dans les Hauts-de-France. (Aimée Thirion/Libération)
publié le 4 novembre 2021 à 1h52

A droite, c’est d’abord sur la promotion du travail que s’articule la question salariale. «Avant la fin de l’année 2022, tous les salariés travaillant à temps complet toucheront au moins 1 500 euros net par mois», a promis Xavier Bertrand, annonçant une «prime au travail» qui concernera «la moitié des salariés français, ceux qui gagnent moins de 2 000 euros net par mois», peu importe le revenu de leur conjoint. Le montant serait d’abord versé par l’employeur, avant de lui être remboursé par l’Etat, pour un coût annuel de cinq milliards d’euros. «Celui qui touche 1 600 euros net par mois touchera une prime au travail de 1 800 euros net par an, l’équivalent d’un treizième mois», assure Bertrand. Le camp Macron a moqué une mesure jugée très similaire à la prime d’activité, renforcée par l’exécutif, en particulier pour les salariés au smic, au début du quinquennat. La crise des gilets jaunes avait considérablement accéléré la promesse électorale d’Emmanuel Macron d’offrir un «treizième mois de salaire, soit 100 euros net de plus chaque mois», aux «smicards» via la prime d’activité (qui elle est attribuée en fonction des revenus du foyer et non de la personne seule) comme l’imagine Bertrand pour sa «prime au travail».

Autre favorite de la primaire de droite, Valérie Pécresse propose d’augmenter de 10% les salaires net inférieurs à 2,2 smic, soit 2 767,60 euros, par une baisse des cotisations. La facture de cette mesure serait supérieure à