Alors que la Nouvelle-Calédonie connaît depuis lundi 13 mai un épisode de violences en réaction avec la réforme constitutionnelle rejetée par les indépendantistes, Marine Le Pen, à rebours des positions traditionnelles de son parti, ne s’aligne pas sur les positions radicales des loyalistes. Contactée par le Monde, la triple candidate à l’élection présidentielle promeut désormais un «accord global, institutionnel et économique, avec une nouvelle consultation [sur l’indépendance] dans quarante ans». Soit une prise en compte des positions indépendantistes, qui refusent de considérer les trois référendums issus de l’accord de Nouméa, organisés entre 2018 et 2021 et
Extrême droite
RN : sur la Nouvelle-Calédonie, Marine Le Pen fait bouger la ligne du parti
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La leader d'extrême droite Marine Le Pen, au Havre le 1er mai 2023. (Denis Allard/Libération)
par Nicolas Massol
publié le 16 mai 2024 à 17h05