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Extrême droite

RN : sur la Nouvelle-Calédonie, Marine Le Pen fait bouger la ligne du parti

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La leader d’extrême droite refuse de s’aligner sur les loyalistes radicaux, propose un accord et un nouveau référendum dans quarante ans, à rebours des positions historiquement très anti-Kanak de son parti.
La leader d'extrême droite Marine Le Pen, au Havre le 1er mai 2023. (Denis Allard/Libération)
publié le 16 mai 2024 à 17h05

Alors que la Nouvelle-Calédonie connaît depuis lundi 13 mai un épisode de violences en réaction avec la réforme constitutionnelle rejetée par les indépendantistes, Marine Le Pen, à rebours des positions traditionnelles de son parti, ne s’aligne pas sur les positions radicales des loyalistes. Contactée par le Monde, la triple candidate à l’élection présidentielle promeut désormais un «accord global, institutionnel et économique, avec une nouvelle consultation [sur l’indépendance] dans quarante ans». Soit une prise en compte des positions indépendantistes, qui refusent de considérer les trois référendums issus de l’accord de Nouméa, organisés entre 2018 et 2021 et