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Rupture avec LFI : l’idée de Glucksmann à contre-courant de l’état d’esprit des députés

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Malgré leurs désaccords avec Jean-Luc Mélenchon, de nombreux parlementaires de gauche n’imaginent pas repartir en campagne sans alliance en cas d’élections législatives anticipées, compte tenu du mode de scrutin actuel.
Raphaël Glucksmann lors de la campagne des législatives à Marseille, en juin. (Patrick Gherdoussi/Libération)
publié le 8 octobre 2024 à 7h00

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Il avait promis une annonce forte, c’est presque une déclaration de guerre. Dimanche, en clôture de sa rentrée politique organisée dans la sous-préfecture girondine de La Réole, Raphaël Glucksmann n’a pas seulement affiché l’ambition de créer un mouvement «de masse». Mais aussi affirmé qu’il ne souhaitait pas voir la gauche à nouveau unie avec La France Insoumise en cas de nouvelle dissolution et d’élections législatives anticipées, théoriquement possibles à partir de juin prochain. L’eurodéputé, élu sous la bannière des roses, prévoit d’ici là de travailler à une proposition alternative. Un projet précisément inscrit contre les accents unitaires de l’actuel premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, qui s’active en coulisses pour une candidature commune de la gauche en 2027, et défend pour cela l’organisation d’une grande primaire. Comme une ambiance de congrès avant l’heure, alors que la date du prochain raout censé remettre en jeu la direction du PS n’a pas encore été fixée.

Mais malgré les critiques viru