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Saint-Etienne : le plan de la gauche pour faire tomber le maire, Gaël Perdriau (et pourquoi ça ne marchera pas)

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Si le tiers du conseil municipal stéphanois démissionne d’ici le 31 décembre, des élections municipales partielles devront être organisées. La gauche y est prête mais la droite, par crainte notamment de voir LFI gagner la mairie, s’y refuse.
Le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, en 2021. (Vero Martin/Hans Lucas.AFP)
publié le 4 octobre 2024 à 10h59

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«C’est Dallas à Saint-Etienne, résume le député PS de la Loire Pierrick Courbon. Sauf que c’est la réalité, et que ça plombe la ville.» Cela fait maintenant plus de deux ans que le maire stéphanois, Gaël Perdriau, est accusé de chantage à la sextape auprès de son ancien premier adjoint, Gilles Artigues. Deux ans et des brouettes qui ont vu le maire rester en place malgré sa mise en examen pendant que son conseil municipal se délitait. Et l’hémorragie n’est pas terminée. Lundi 30 septembre, Tom Pentecôte, conseiller municipal délégué à la propreté et soutien indéfectible de Perdriau, a annoncé sa démission. Un trop-plein : le jeune homme ne souhaitait plus cautionner l’homophobie entourant le chantage fait à Artigues. «Moi-même, je suis une pédale», a-t-il lâché en plein conseil municipal, en référence aux insultes tenues par l’ancien directeur de cabinet de Perdriau vis-à-vis de l’ex-premier adjoint.

«C’est une situation inédite»

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