Les mots de Sandrine Rousseau s’affichent sur notre écran : «Bon ben il ne me semble pas impossible que je me fasse virer d’EE-LV sur la base de votre article.» Quelques heures plus tôt, ce vendredi 30 septembre, nous publiions une enquête racontant comment quelques militantes féministes ont fouillé la vie de Julien Bayou pour s’assurer de son comportement envers les femmes. «Ça laisse penser que j’ai instrumentalisé le truc», s’agaçait la députée de Paris – nous nous contentions de rappeler que c’est elle, dix jours plus tôt sur France 5, qui avait publiquement désigné le secrétaire général d’EE-LV comme auteur de violences psychologiques, sans les démontrer.
La question de son exclusion s’est-elle seulement posée ? «Mais non, mais non, mais non ! balaie David Cormand, ancien patron des verts. C’est toujours sa stratégie.» Une semaine plus tard, Rousseau est encore mem