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Interview

Sandrine Rousseau, finaliste de la primaire écolo : «Si vous voulez changer de système, je suis la femme de la situation»

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L’écoféministe Sandrine Rousseau, qui a obtenu 25  % des voix lors du premier tour de la primaire, assure revenir en faisant de la «politique incarnée».

Pour Sandrine Rousseau, il faut rompre «avec un modèle consumériste, libéral et capitaliste». (Boby/Libération)
ParRachid Laïreche
Reporter au service société
Charlotte Belaïch
Journaliste politique
Sacha Nelken
Journaliste - Politique
Publié le 25/09/2021 à 7h23

Sandrine Rousseau est arrivée deuxième derrière Yannick Jadot lors de la primaire des écologistes avec 25,14 % des voix. Voici, à côté de celui de Yannick Jadot, son dernier entretien avant le choix des électeurs.

Vous êtes en campagne depuis des mois. Comment ressentez-vous le pays ?

Je vois notre pays dynamique, je ne le vois pas du tout fracturé. Par contre, je vois une minorité s’accrocher à un vieux modèle et une majorité qui souhaite construire un nouvel avenir. C’est l’aspect positif d’une campagne, on rencontre des milliers de gens qui font des choses incroyables. Il y a une volonté d’ouvrir les portes et les fenêtres pour que le pays soit traversé par l’air du temps face à une frange minoritaire qui a une grande place dans les médias.

Comment faire pour entraîner tout le monde avec vous, notamment les classes populaires ?

Ce n’est pas la première campagne électorale que je fais mais la première fois que fais campagne avec autant de personnes précaires économiquement. On fait des caisses de solidarité pour tout déplacement. C’est la preuve que mon discours a une résonance. Après il va falloir passer du temps avec les plus précaires durant la