(Cet article est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
On dit souvent que celui qui se défend lui-même a un idiot comme avocat et un imbécile comme client. L’adage s’est confirmé mercredi soir sur TF1, quand Nicolas Sarkozy est venu assurer lui-même sa défense, deux jours après avoir été condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Paris à trois ans de prison, dont un an ferme pour corruption et trafic d’influence. L’ancien chef de l’Etat a interjeté appel, ce qui signifie qu’il est donc à nouveau présumé innocent. Cependant, face à Gilles Bouleau, l’ex-chef de l’Elysée a expliqué de manière très claire pourquoi il avait été condamné et pourquoi cette condamnation n’était pas contraire au droit, comme beaucoup de ses amis de LR – et lui-même – l’ont affirmé.
On le condamne pour ça ? …
Voici donc ce qu’a déclaré Sarkozy mercredi soir au sujet de l’affaire le concernant depuis maintenant huit ans : «Il y a eu sept ans d’enquête où tout a été