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L’avantage avec une commission d’enquête parlementaire, c’est que ceux qui y sont convoqués témoignent sous serment. Parler à la tribune de l’Assemblée nationale ou dans les médias est une chose, tenir des propos mensongers dans un tel cadre en est une autre. C’est s’exposer à des poursuites, comme la ministre Aurore Bergé risque de le vérifier, elle dont des propos devant une autre commission d’enquête - celle qui s’est constituée pour tirer au clair le scandale des crèches privées - semblent en décalage avec la réalité des faits.
Jeudi, on a appris que le 14 mai prochain, ce sera au tour de François Bayrou de venir répondre aux questions des députés sur l’affaire Bétharram. Matignon a assuré qu’il s’y rendra bien : encore heureux. Depuis que cet énorme scandale de violences, notamment sexuelles, au sein d’un établissement privé catholique du Béarn a explosé (