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Libération
Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen

Se prévaloir du soutien de Nicolas Sarkozy, cela n’a plus rien d’honorable

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Ceux qui ont de la sympathie pour l’ancien président ont bien le droit de la lui témoigner, mais il est choquant que des responsables politiques trouvent encore honorable de se rendre dans ses bureaux après ses condamnations.

Nicolas Sarkozy le 13 février 2025 au tribunal correctionnel. (Bastien Ohier/Hans Lucas. AFP)
Publié le 25/09/2025 à 7h55

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Ils y passent tous comme on va consulter l’oracle ou, diront les mauvaises langues, comme on va prêter allégeance au parrain. Sébastien Lecornu après nomination à Matignon, Jordan Bardella au début de l’été, mais avant eux Bruno Retailleau ou bien sûr Gérald Darmanin, tous – et ils ne sont pas les seuls – ont été reçus par Nicolas Sarkozy pour, d’une certaine manière, recevoir l’onction de l’ancien chef de l’Etat. Comme si, au moins symboliquement, une partie du jeu politique se jouait encore rue de Miromesnil.

Même Emmanuel Macron, à propos duquel son lointain prédécesseur n’a plus que des mots durs, a joué cette carte pour tenter de rallier la droite. Sans que l’influence du mari de Carla Bruni se soit avérée décisive. Pas si étonnant alors que sa dernière incursion en politique s’est soldée par