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Ils ne pensent qu’à eux
Après cinquante jours d’un gouvernement démissionnaire et après des législatives qui ont surtout vu la victoire du front républicain contre l’extrême droite, c’est le RN qui semble être le faiseur de roi, ou tout du moins de Premier ministre. Macron cherche donc la perle rare que le parti lepéniste ne censurerait pas illico (sans imaginer d’autres solutions avec le NFP au gouvernement). Ça tombe bien, Sébastien Chenu, vice-président du RN, égrène deux noms que son parti serait prêt à tolérer, ce mercredi sur LCI. «Ce n’est pas une histoire de parti politique. Nous savons que le prochain Premier ministre ne sera pas issu de nos rangs donc on ne va pas se dire qu’on va censurer immédiatement tout ce qui n’est pas issu de nos rangs», commence par dire le frontiste pour faire croire que le blocage ne vient pas d’eux et qu’ils sont constructifs. Et de lancer ensuite, désirant un «Premier ministre qui respecterait les oppositions», et surtout le RN évidemment : «Il y a des gens qui se comportent bien dans la vie politique. Jean-Louis Borloo, par exemple, avec qui on a des vraies différences d’approche et qui se comporte bien. David Lisnard aussi.» Si vous voyez prochainement ces noms testés