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Analyse

Secoué par les divisions, le Nouveau Front populaire se fait du sursis

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Divisés sur la censure du futur gouvernement, les alliés de gauche tentent de maintenir l’union, alors que les prochaines échéances électorales risquent de fragiliser un peu plus leur coalition.
Sur les bancs insoumis mardi 17 décembre à l'Assemblée nationale. (Albert Facelly/Libération)
publié le 17 décembre 2024 à 21h07

Ce 14 juin 2024, tout le monde sourit à la Maison de la chimie, dans le VIIe arrondissement de Paris. Après avoir passé une semaine entière sans dormir, ou si peu, pour se mettre d’accord sur un programme et une répartition des circonscriptions en vue des législatives anticipées, la gauche se retrouve pour présenter sa nouvelle coalition : le Nouveau Front populaire (NFP). On profite du grand jardin mis à disposition pour immortaliser tout ça par une photo de famille. Avec l’espoir que ce nouvel accord ne connaîtra pas la même fin tragique que la Nouvelle Union populaire écologique et sociale.

Coût politique important

Six mois plus tard, la légèreté du début d’été semble déjà très loin. Depuis des semaines, les partis du NFP sont retombés dans leurs travers et se livrent à une énième guerre des gauches. La cause :