Une Première ministre au premier rang. Lundi, devant les patrons, pour les mettre (gentiment) sous pression en matière de consommation énergétique. Ce mercredi, au côté du Président, afin de «cadrer» l’action de ses ministres réunis toute la journée pour un séminaire gouvernemental, le tout assaisonné d’un plan médias – Quotidien mardi soir, France Inter jeudi matin. Elisabeth Borne veut se montrer en cette rentrée. Voilà qu’elle écope, en plus, d’une mission un brin périlleuse : sauver le futur Conseil national de la refondation (CNR), dada d’Emmanuel Macron.
Annoncé par le chef de l’Etat comme un cheveu sur la soupe début juin, en pleine campagne législative, le CNR semble bien mal emmanché. Plus on approche de son lancement, prévu le 8 septembre à Marcoussis (Essonne), plus la liste de ceux qui comptent bouder le rendez-vous inaugural s’allonge. LFI, RN, EE-LV, PS, communistes, LR et même le président du Sénat, Gérard Larcher.