On vote ce dimanche 24 septembre pour les sénatoriales. Qui ça, «on» ? Les grands électeurs : soit les parlementaires, conseillers régionaux, conseillers départementaux et certains élus municipaux. Ils sont 80 000 appelés aux urnes pour renouveler non pas la totalité, mais la moitié du Sénat. Sur 348 sénateurs, il n’y a donc que 170 sièges concernés par l’élection. Parmi les sortants, 51 ne se représentent pas, dont 11 socialistes et 16 LR.
Le type de scrutin varie selon les départements. Si celui-ci n’est représenté que par un ou deux sénateurs, le scrutin majoritaire s’applique : on vote pour des candidats individuels et le ou les deux candidats en tête sont élus. Lorsque le nombre de sièges est supérieur ou égal à trois, le principe du scrutin proportionnel s’applique : on vote cette fois pour des listes, et non pour un candidat individuel. Et le nombre d’élus de chaque liste est proportionnel au score.
Les candidats au Sénat sont assez âgés : les deux tiers d’entre eux ont plus de 50 ans, et la tranche d’âge majoritaire est constituée de candidats dans leur soixantaine. En proportion des candidats, on n’a jamais été aussi proche de la parité de toute l’histoire du Sénat : près de 48 % de femmes candidates. Mais celles-ci sont beaucoup moins placées en position éligible que les hommes : parmi les têtes de listes, il n’y a qu’un quart de femmes. Et parmi les candidatures uniques des scrutins majoritaires, elles ne représentent qu’un tiers des candidats.
Mise à jour dimanche 24 septembre, jour des élections sénatoriales