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La moitié du Sénat a été renouvelée dimanche. Pas de gros mouvement à signaler du côté de la chambre haute qui observe, c’est commode, son train de sénateur. Le groupe LR conserve la majorité malgré quelques sièges en moins – de 4 à 10 selon les estimations. Les socialistes demeurent le deuxième groupe au palais du Luxembourg et la gauche progresse légèrement quand le RN retrouve trois élus. Chez Pol a toutefois décidé de s’intéresser d’un peu plus près au cas de six perdants pas forcément magnifiques – et un gagnant qui ne l’est assurément pas.
- Brice Hortefeux
Sacrebleu ! comme on dit dans le Puy-de-Dôme. L’ancien meilleur ami de Nicolas Sarkozy n’a pas été élu sénateur et reste donc, au moins jusqu’en juin, au Parlement européen. L’ex-ministre de l’Intérieur était en troisième place sur la liste de la majorité sénatoriale de la droite et du centre (UD) qui n’a obtenu que 24‚12 % des voix et remporté, du coup, qu’un seul siège.
- Pierre Charon
C’est décidément le temps des combats perdus pour les sarkozystes historiques. Pierre Charon, autre fidèle de l’ancien président, a lui aussi été défait. Sénateur sortant, il n’avait cependant pas été retenu sur la liste officielle de son camp et avait lancé sa liste dissidente. Sans succès.
- Brigitte Bourguignon
Il n’y a