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Au comptoir de Chez Pol

Six mois après, Jordan Bardella trouve finalement Jean-Marie Le Pen antisémite

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Jordan Bardella à Perpignan, le 1er mai. (Théo Combes/Libération)
publié le 3 mai 2024 à 11h58

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Double vitesse

Jordan Bardella a été sommé jeudi 2 mai de s’expliquer sur l’héritage de Jean-Marie Le Pen sur le RN, à la demande de Valérie Hayer lors du premier débat opposant les deux candidats aux européennes sur BFMTV. «Les propos de Le Pen étaient éminemment antisémites», a-t-il alors déclaré, bien plus catégorique sur le sujet qu’en novembre où il bafouillait et répondait : «Je ne crois pas que Jean-Marie Le Pen était antisémite.»

Jeudi, discours mieux rodé, Bardella s’est même positionné en tant que «bouclier pour les juifs de France». Rien que ça. Il a également estimé au doigt mouillé et regretté une baisse du nombre de «Français de confession juive qui portent la kippa dans les rues du pays». Une laïcité à deux vitesses. On rappellera qu’en 2017, la candidate Le Pen, dont il est le poulain, voulait interdire le port de signes religieux dans l’esp