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Enquête

Smartbox, la boîte du milliardaire Pierre-Edouard Stérin qui n’est plus un cadeau

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L’ultraconservateur n’a jamais réussi à vendre la société qui lui a permis de faire fortune, en dépit de plusieurs tentatives. Entre modèle économique à risque, chute du pouvoir d’achat et désaffection pour les coffrets cadeaux, la stratégie entrepreneuriale est désavouée.
Pierre-Edouard Stérin dans ses bureaux de Smart and Co à Clichy, en juillet 2010. (Gilles Bassignac/SIPA)
publié le 22 juillet 2025 à 16h19

«Séjour de rêve en amoureux», «charmante escapade avec dîner gourmand», «frissons et parachute», «détente absolue»… Ces belles promesses offertes tous frais payés lors de mariages ou d’anniversaires seraient-elles en train de devenir de sacrés boulets pour Pierre-Edouard Stérin ? Les fameux coffrets cadeaux Smartbox, cœur du business du milliardaire d’extrême droite qui entend peser sur la prochaine présidentielle, n’ont en tout cas plus rien de la petite pépite du temps de leur gloire.

Même l’entrelacs de sociétés commerciales, véhicules d’investissement et filiales qui composent le groupe de cet entrepreneur catho, délocalisé en Belgique depuis 2012 pour raisons fiscales