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Des ministres, voire le premier d’entre eux, assis au banc sans écouter un mot de ce qui se dit à la tribune ou dans l’hémicycle : la scène est somme toute classique à l’Assemblée. Mais il y a des jours où ça passe moins bien que d’autres auprès des députés. Lundi était l’un de ces jours.
«Symbole d’un mépris»
Durant l’examen de la motion de censure de la gauche contre Gabriel Attal et son gouvernement, le patron du groupe socialiste, Boris Vallaud, a, à de très nombreuses reprises, reproché au locataire de Matignon de manifester le plus grand désintérêt pour le discours qu’il était en train de tenir. S’adressant à Attal, Vallaud s’étonne d’abord de s’exprimer «dans l’indifférence de votre absence d’écoute d’une opposition à laquelle vous avez prétendu tendre la main». Plus tard, il fustigera «le Premier ministre continuant de discuter avec ses collègues plutôt que d’écouter l’opposition qui lui parle de travail, ce qui est censé être le cœur de son sujet». De plus en plus irrité par la désinvolture de Gabriel Attal, le député des Landes lance à la cantonade : «Il continue de regarder son téléphone portable alors qu’ici, vous êt