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On l’aurait mal comprise. Pire, on lui aurait fait dire ce qu’elle n’avait pas dit. Dimanche 19 novembre, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, est revenue sur ses déclarations après l’attaque terroriste particulièrement barbare qui a visé Israël le 7 octobre. Avec l’objectif de nuancer sa position jugée trop unilatérale jusque dans le camp présidentiel et de moins en moins tenable alors que les morts civils se comptent par milliers à Gaza. «En aucun cas, je n’ai apporté mon soutien ou le soutien de l’Assemblée nationale au gouvernement israélien», a-t-elle affirmé sur France 3. Sans convaincre grand monde.
Un mot a minima mal choisi
On s’en souvient, elle avait fait part, le 10 octobre au Perchoir de l’Assemblée comme lors du déplacement qu’elle a effectué sur place quinze jours après les faits, de son «soutien inconditionnel» à Israël dans son droit à se défendre – ce qui a pu être légitimement compris comme u