Plus de trois ans après les violences qui ont suivi la mort d’Yvan Colonna et débouché sur le processus de Beauvau, un projet de réforme constitutionnelle est présenté en conseil des ministres ce mercredi 30 juillet. Ce projet de loi constitutionnelle évoque, dans son premier alinéa, la reconnaissance d’une «communauté» corse et de son «lien singulier à sa terre». Des conditions sine qua non pour Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse.
Pourquoi teniez-vous à ce que ces termes précis figurent dans la Constitution ?
Ce sont des éléments fondamentaux de notre combat qui s’inscrit dans la continuité de ce qui a commencé il y a plus de soixante ans. Au cœur de