Pas rassasiée (ou encouragée ?) par la polémique montée en épingle autour du drapeau européen sous l’Arc de triomphe, la fachosphère s’est agitée ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre Amnesty international. La raison ? Un tweet publié vendredi par l’ONG et dénonçant le racisme anti-asiatique, reprenant le slogan Black Lives Matter et appelant à «mettre fin à la suprématie blanche» («End white supremacy»). Or c’est ce dernier point qui a surtout hérissé le poil de l’extrême droite au vu des réactions.
«Pour ceux qui n’ont pas encore compris qu’Amnesty International n’est plus cette noble organisation qui défendait les prisonniers politiques mais est devenue une officine gauchiste, haineuse et racialiste», commente ainsi Gilles-William Goldnadel en partageant sur Twitter le message de l’ONG. Si l’avocat a été la première tête d’affiche française à s’indigner, dimanche, il a ensuite été rejoint par l’identitaire du RN Damien Rieu. Ou encore la porte-parole de la Marche pour la vie, Aliette Espieux, qui tente un parallèle douteux, avant de supprimer son tweet : «Ce sont plusieurs centaines de milliers d’enfants français qui sont disséqués chaque année en France à cause de l’avortement. Elle est où la suprématie totali