Récitons ensemble : «Il n’y aura pas de réussite individuelle sans réussite collective.» Le mantra devrait être seriné sur tous les tons ce samedi au carrousel du Louvre, où près de 2000 militants s’apprêtent à célébrer la transformation de La République en marche en Renaissance – la version 2.0 du parti présidentiel. Manière d’appeler chacun à serrer les rangs pendant un quinquennat mal emmanché et, surtout, à ne pas songer trop vite à la succession d’Emmanuel Macron (ou du moins pas avant les européennes de 2024). Deux hommes ont reçu le message. Bruno Le Maire et Gérald Darmanin la joueront modeste sur la photo. Poids lourds du gouvernement Borne, l’indéboulonnable ministre de l’Economie et des Finances et son collègue de l’Intérieur – au périmètre élargi – ne sont que d’humbles secrétaires généraux adjoints de Renaissance. Au même rang, dans le pléthorique organigramme, que les anciennes ministres déchues Brigitte Bourguignon et Amélie de Montchalin.
«Il répond dans l’heure»
Fair