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Et pourquoi pas une papesse ? L‘incongruité de cette question souligne le caractère absurde et archaïque du fonctionnement de l’Eglise catholique, cette immense organisation humaine chargée de donner un sens et des règles à la vie de 1,4 milliard d’âmes sur Terre et de délivrer un message universel au reste du monde.
A partir du mercredi 7 mai les cardinaux vont se réunir en conclave pour choisir un pape, le chef suprême des catholiques, successeur de Pierre, le représentant de Dieu sur terre. Cet homme sera blanc et plutôt «réformateur» et «ouvert», dans la lignée de feu François, ou noir et conservateur, nous disent les vaticanologues. La seule chose certaine, c’est que ce sera un mâle. Avant cela, se tiennent en ce moment les congrégations générales, ces réunions où les cardinaux du monde entier préparent le conclave et apprennent à se connaître. Ils se jaugent et tentent de discerner