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Le sujet de la taxation des superprofits sera-t-il un casus belli au sein de la majorité ? La Première ministre, Elisabeth Borne, dit ne plus «fermer la porte» à ce dispositif, comme elle l’a assuré samedi dans le Parisien. Un changement de braquet alors que son gouvernement y était initialement opposé ? Pas sûr. Au sein de l’exécutif, certains freinent déjà. «Je suis plutôt contre, nous confie ainsi un ministre. Je préfère que les entreprises utilisent leurs profits à faire directement baisser les prix, à rémunérer leurs salariés ou à accélérer la transition écologique. S’ils ne le font pas, il sera toujours temps.» Et le même de préciser : «Autrement dit, je préfère que Total utilise ses profits glanés dans ses champs de production à l’extérieur de France pour faire une remise à la pompe ou accélérer l’installation de bornes électriques. Et faire de la prime Macron.»
On verra cet automne
Ce discours est en adéquation avec celui porté lundi matin par Laurence Boone sur France 2. La secrétaire d’Etat à l’Europe imaginait ainsi «une taxe qui est compensée quand on investit dans