C’est sans conteste l’annonce de François Bayrou qui a suscité les plus vives réactions. La possible suppression de deux jours fériés figure parmi les propositions mises sur la table par le gouvernement, mardi 15 juillet, pour trouver 43,8 milliards d’euros d’économies dès 2026. Dans le viseur : le lundi de Pâques et le 8 Mai. «Le mois de mai est devenu un véritable gruyère, où l’on saute de ponts en viaducs de congés», a déploré en guise de justification le Premier ministre. Mais en s’attaquant au jour de la célébration de la capitulation de l’Allemagne nazie en 1945, il s’en prend, selon les opposants à cette mesure, à un symbole.
«François Bayrou propose donc que le 8 Mai, qui commémore la victoire contre le nazisme, ne soit plus férié. On doit le comprendre comm