Allié du «bloc bourgeois» pour la gauche, «ni de droite ni de droite» vu des libéraux, le Rassemblement national (RN) est sorti esseulé de l’examen de la première partie du budget en commission des finances, achevé dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 octobre. Cette position n’est pas pour déplaire à Marine Le Pen, qui aime se dépeindre comme une force centrale. L’impression laissée par ses ouailles ces derniers jours est moins flatteuse. Elle dessine un parti tiraillé entre des injonctions contraires, avide de démontrer son orthodoxie budgétaire tout en défendant d’onéreuses baisses de TVA, soucieux de ne pas être assimilé aux ennemis des riches tout en votant, avec la
Incohérence 
Sur le budget, le RN parle de coût et son contraire
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Offensif contre la spéculation mais remonté contre les «taxes zinzin», avocat des classes populaires... et des millionnaires, le parti lepéniste pratique un grand écart peu lisible.
Marine Le Pen et Jean-Philippe Tanguy à la Maison de la chimie, à Paris, après la présentation de leur contre-budget le 23 octobre 2025. (Albert Facelly/Libération)
Publié le 24/10/2025 à 5h03
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