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Depuis la fin des années 1980, alors qu’un consensus scientifique se forgeait sur la question du dérèglement climatique, la droite a d’abord été climatosceptique. Puis il y eut le «notre maison brûle et nous regardons ailleurs» de Jacques Chirac en 2002 à Johannesburg, suivie du Grenelle de l’environnement de Nicolas Sarkozy en décembre 2007. On croyait alors que, devant l’évidence de la menace, renseignée par la science, la France, pays de la rationalité, pouvait être l’un des pionniers de l’écologisation du débat politique.
L’écologie n’est ni de droite ni de gauche, disaient même certains écolos. Ils pensaient qu’à l’instar de la république, cadre accepté par tous pour abriter et arbitrer nos conflits, l’écologie serait un vaste champ dans lequel gauche et droite proposeraient aux choix des Français leurs solutions. L’écologie de droite aurait été alors une sorte de