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Sur les énergies renouvelables, Marine Le Pen brasse du vent

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En déclarant, mercredi 5 juin, vouloir «arrêter les énergies renouvelables» car elles ne seraient ni «propres» ni «renouvelables», la patronne de l’extrême droite fait fi des réalités scientifiques et contredit ce qu’elle raconte depuis au moins quinze ans.
Discours de Marine Le Pen lors du meeting du RN pour les européennes, à Paris, le 2 juin. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)
publié le 6 juin 2024 à 17h15

Débunker la droite et l’extrême droite sur les sujets environnementaux et énergétiques mériteraient un ou deux postes de journaliste à plein temps. Mais puisque d’autres sujets sont plus importants, on se concentre sur les déclarations les plus grossières… Comme les sorties de Jordan Bardella sur les voitures électriques qui, pendant cette campagne des européennes, a dit tout le mal qu’il pensait de l’interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs en 2035. A quelques jours du scrutin, sa patronne, Marine Le Pen, s’attaque cette fois-ci aux énergies renouvelables. «Je veux arrêter les énergies renouvelables, parce que ce que vous appelez énergie renouvelable n’est pas propre et n’est pas renouvelable», a asséné la triple candidate à la présidentielle, sans être reprise par les journalistes de BFM TV.

Aucune énergie n’est 100 % propre. Mais de quelle propreté parle-t-on ? «Sur l’ensemble de sa duré