Menu
Libération
Menace de censure

Sur l’issue du «conclave» des retraites, Boris Vallaud accuse François Bayrou de manquer à sa parole

Article réservé aux abonnés
Afin d’échapper à la censure du PS en janvier, le Premier ministre s’était engagé à traduire dans la loi les points de consensus de la concertation, même si elle ne se soldait pas par un accord.
Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud, à Nancy, le 14 juin 2025. (Romeo Boetzle/AFP)
publié le 17 juin 2025 à 19h18

François Bayrou a-t-il trahi sa parole aux députés socialistes ? C’est ce dont l’accuse, mardi 17 juin, le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud, au moment même où syndicats et patronat tentent de conclure le «conclave» destiné à rediscuter la réforme de 2023 qui a reporté l’âge légal de départ à 64 ans. Et revoilà du même coup la menace d’une censure socialiste pour le Premier ministre.

Le différend s’est noué à l’Assemblée nationale, durant les questions au gouvernement. Boris Vallaud, le président du groupe PS, a pris la parole pour demander à François Bayrou de «teni[r] l’engagement qu’[il a] pris» en janvier, à la suite de sa déclaration de politique générale, pour s’éviter une censure. A savoir, ajoute Vallaud, «que le dernier mot revienne au parlement». Et le